Rencontres littéraires

La colonisation et la décolonisation, notamment nord-africaine, font l’objet de nombreux ouvrages. De quelle façon les histoires individuelles et la grande Histoire sont-elles abordées ? Comment la littérature nous permet-elle de mieux comprendre le passé et les points de vue ou ressentis des différents protagonistes ? Narrer le passé pour le rendre compréhensible, audible et donc arriver à le dépasser.

C’est pourquoi Djelbana lance, en 2024, les rencontres littéraires « D’une rive à l’autre : Histoires en partage », en partenariat avec les librairies Payot et avec le soutien de la Hirzel Stiftung. L’idée de ces rencontres est d’offrir un espace de connaissance et d’échange autour de récits issus des deux rives de la Méditerranée, notamment en lien avec la culture et l’histoire de l’Afrique du Nord mais pas seulement, et de disséquer les conséquences des enjeux mémoriels liés à la colonisation aujourd’hui.

Rencontre littéraire avec Azouz Begag, le 12 juin 2024 à Zürich

Djelbana reçoit Azouz Begag (romancier, sociologue, ancien ministre français), pour « Né pour partir – Récit de Mamadou, migrant mineur de Guinée » (Milan, 2023).

Le récit de la migration d’un adolescent à travers la Guinée, le Mali, l’Algérie, la Libye, l’Italie et la France. Un témoignage rapporté par un écrivain réputé, Azouz Begag, ancien ministre. Ce livre est le carnet de route d’un jeune Guinéen parti seul de chez lui un jeudi de novembre 2015 dans le but de trouver, en France, des médicaments pour soigner son père atteint d’un cancer. Une histoire vraie et terrible.

Echange animé par Sarah Dekkiche, Présidente de Djelbana, suivi d’une séance dédicace et d’un apéritif. 

 

Mercredi 12 juin, de 19h30 à 21h00, à la librairie Mille et Deux Feuilles (Glasmalergasse 6, 8004 Zürich)

Entrée 15 CHF. Inscription via info@milleetdeuxfeuilles.ch

Rencontre littéraire avec Azouz Begag, Mamadou Sow, Elisabeth Zurbriggen – Récits de migrants guinéens – le 13 juin à Lausanne

Djelbana reçoit Azouz Begag (romancier, sociologue, ancien ministre), Mamadou Sow (auteur) et Elisabeth Zurbriggen (autrice) auour de récits de migrants guinéens.

Deux livres, deux Mamadou Sow, deux histoires, pour raconter la tragédie de ce début de siècle.

 

Azouz Begag, Mamadou Sow – « Né pour partir » (Éditions Milan, 2023)

Le récit de la migration d’un adolescent à travers la Guinée, le Mali, l’Algérie, la Libye, l’Italie et la France. Un témoignage rapporté par un écrivain réputé, Azouz Begag, ancien ministre. Ce livre est le carnet de route d’un jeune Guinéen parti seul de chez lui un jeudi de novembre 2015 dans le but de trouver, en France, des médicaments pour soigner son père atteint d’un cancer. Une histoire vraie et terrible.

Elisabeth Zurbriggen, Mamadou Sow – « La route à bout de bras » (Editions Migrilude, 2020)

« Un jour, le fils du chef du village m’a dit : Ah, petit, tu es un enfant, mais maintenant tu dois te débrouiller tout seul et partir pour Conakry. Comme tu es handicapé, tu pourras mendier et gagner un peu d’argent». Dans ce texe sous forme d’abécédaire, Mamadou Sow, jeune migrant guinéen, décrit son récit de vie à l’ex-enseignante. Il raconte sa lutte quotidienne à Conakry pour échapper au rejet dont sont victimes dans son pays les handicapés comme lui, mais aussi sa traversée de l’Afrique pour rejoindre l’Europe.

Rencontre animée par Yves Magat, journaliste

 

Jeudi 13 juin, de 19h00 à 20h30, au café culturel La Datcha (Côtes-de-Montbenon 13, 1003 Lausanne)

Entrée gratuite; Inscription : info@djelbana.ch

Salah Badis – Des choses qui arrivent 

8 mars 2024, 18h00 – 19h30, La Datcha (Rue Côtes-de-Montbenon 13, Lausanne)

Pour le lancement du cycle des rencontres littéraires « D’une rive à l’autre : Histoires en partage », Djelbana reçoit l’écrivain algérien Salah Badis, auteur « Des choses qui arrivent » (Barzakh/Philippe Rey, octobre 2023)

En neuf nouvelles, Salah Badis dessine le portrait d’une ville – Alger et ses environs – et d’une galerie de personnages confrontés à la difficulté de vivre et d’aimer au quotidien. Magnifiquement traduit de l’arabe par le poète Lofti Nia, qui conserve des extraits en langue arabe, le texte est sublimé tant par les mots que par la musique qui résonne de vers issus de chansons anciennes.

Discussion animée par Sofiane Hadjadj, co-fondateur et co-directeur de la maison d’édition algérienne Barzakh.

Désormais disponible sur Youtube

 
Crédit photo : ©Abdo Shanan

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