DJELBANA

Regards croisés sur une mémoire plurielle

Salah Badis – Des choses qui arrivent

8 mars 2024, 18h00 – 19h30. La Datcha (Rue Côtes-de-Montbenon 13, Lausanne)

Pour le lancement du cycle des rencontres littéraires « D’une rive à l’autre : histoires en partage », l’association Djelbana reçoit l’écrivain algérien Salah Badis, auteur « Des choses qui arrivent » (Barzakh/Philippe Rey, octobre 2023). 

La discussion sera animée par Sofiane Hadjadj, co-fondateur et co-directeur de la maison d’édition algérienne Barzakh. Elle sera suivie d’une séance de dédicaces avec l’auteur. 

Entrée libre. Prix conscient.
Pour plus d’information : info@djelbana.ch
Crédit photo : ©Abdo Shanan

Djelbana et librairies Payot proposent une rencontre entre Jacques Ferrandez (« suites algériennes : 1962 – 2019», Casterman) et Michel Pierre (« Histoire de l’Algérie : Des origines à nos jours », Tallandier) le 23 septembre à Payot Genève Rive Gauche (11h-12h30) et Payot Lausanne (15h-16h30).

La discussion, animée par Kader A.Abderrahim (SciencesPo Paris) sera suivie d’une séance de dédicaces.

Evènement gratuit et sans inscription.

Sarah Dekkiche, présidente de Djelbana, co-signe la tribune initiée par Yoann Sportuch et Linda Torche, co-présidents de l’association Jeunesse et mémoires franco-algériennes, et publiée dans Le Monde le 14 janvier 2023, en faveur de la création d’un institut de la France et de l’Algérie à Montpellier.

La Suisse et les accords d'Evian

D’une rive à l’autre, 60 ans après

Qui sommes-nous ?

A propos de Djelbana

Djelbana est une association à but non lucratif créée en 2021 à Lausanne.

Ses membres fondateurs sont tous issus du croisement des cultures de leur pays d’origine ou d’accueil – Algérie, Suisse, France. L’association est née de leur volonté de promouvoir des échanges et des débats autour de questions relevant de l’histoire croisée, des mémoires de la colonisation et de la construction des identités.

En arabe, djelbana signifie « petits pois ». Ce nom a été choisi pour symboliser l’union dans une même gousse de membres tous différents entre eux.

Genèse de l’association

 

En tant que franco-algériens, suisso-algériens ou issus d’une famille pieds-noirs, les membres fondateurs de Djelbana ont en commun de ressentir que leur histoire familiale est inévitablement imbibée de la grande Histoire entre la France et l’Algérie et pour laquelle la Suisse a joué un rôle considérable. L’histoire de la colonisation et de la décolonisation, notamment algérienne, est tissée de souffrances, de déchirements, de zones d’ombres, d’omissions, de silences et de controverses. Aujourd’hui encore, elle reste un fardeau qui continue de peser lourd sur les épaules de celles et ceux qui en ont été les protagonistes et sur celles de ceux qui en sont les hérités : algériens, français voire suisses ou binationaux, pieds-noirs, harkis, combattants, résistants, enrôlés, déserteurs, chrétiens, juifs, musulmans, dominés, disparus, exilés ou refoulés. 

Jusque-là, il y a peu eu de lieu pour permettre une confrontation des récits, peu d’espaces pour dire, entendre, nommer, reconnaître, dénoncer, pardonner. Pour Djelbana, l’enjeu est donc de parvenir ensemble à affronter le poids de ce passé, de tenter de désamorcer les crispations liées à la mémoire et aux identités afin de nous permettre d’entamer un récit commun et apaisé.

Notre mission

 

Les non-dits et les souffrances liés à cette histoire commune entre les rives de la Méditerranée ne sont pas étrangères aux tensions sociales, idéologiques et politiques actuelles. Chaque pays, chaque famille, a son propre vécu. S’il appartient à chacun de s’approprier son histoire, il s’agit également d’entrer véritablement dans l’Histoire sur la base d’archives et de documents historiques. 

Dans ce moment charnière que nous vivons aujourd’hui, Djelbana s’est donnée pour mission de : 

  1. Contribuer à libérer la parole et à renouer avec une narration commune, en puisant dans l’expérience des parties prenantes de cette Histoire – Algériens, Français, Suisses, binationaux, descendants de pieds-noirs, de harkis, de militaires ou d’indépendantistes – nombreux à vivre en Suisse.
  2. Mettre en perspective les témoignages et les vécus par le biais de supports photographiques, cinématographiques, radiophoniques et musicaux, conçus notamment par des acteurs d’origine suisse, française et/ou algérienne. 
  3. Ancrer l’histoire dans la grande Histoire, en favorisant un échange avec des historiens, politologues, écrivains et autres académiciens et intellectuels issus des deux rives de la Méditerranée. 

« Il s’agit d’identifier ce que l’on ne tient plus à répéter, et de s’entendre sur les valeurs à partir desquelles l’on espère reconstruire ensemble un monde commun et vivant. Nous avons besoin non pas de pacifier les mémoires mais de faire de la place à chaque mémoire, y compris celles qui ne sont pas directement les nôtres. C’est la raison pour laquelle il faut cesser de lier les luttes pour la mémoire aux luttes pour l’identité comprise comme différence insurmontable. Là où la colonisation, l’esclavage, le sexisme nous ont trop longtemps divisés, nous devons remplacer la politique de la différence par la politique de l’en-commun ».

Achille Mbembe, dans Le Monde du 13 juin 2021

Le Comité

Les membres du Comité de Djelbana sont tous engagés à titre bénévole.

Sarah Dekkiche

Sarah Dekkiche

Directrice Présidente

Franco-algérienne, Sarah a grandi en Suisse alémanique et s’est installée à Lausanne après 15 années passées en France, en Allemagne et en Belgique. Diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Lille (France) et de l’Université de Münster (Allemagne), et détentrice d’un MBA de la Vlerick Business Schoool (Belgique), elle a travaillé dans la responsabilité sociale et les droits de l’homme en entreprises à Bruxelles avant de rejoindre une Fondation à Genève. 

Leila Klouche

Leila Klouche

Secrétaire

Suisso-algérienne, Leïla a vécu quelques années en Algérie dans son enfance. Après des études en sciences sociales à l’Université de Lausanne, elle s’est orientée vers la gestion culturelle et la communication. Elle a notamment travaillé pour les Rencontres du 7ème Art (initié par l’acteur Vincent Perez) pour s’engager aujourd’hui comme responsable éditoriale auprès d’un média suisse romand.

Ramzi Bouzerda

Ramzi Bouzerda

Secrétaire adjoint

Né à Constantine de parents algériens, Ramzi s’installe à Lausanne en 1980. Diplômé ingénieur informatique de l’EPFL (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne), il commence sa carrière dans diverses banques avant de créer sa propre entreprises, Droople, en 2018.

Elisabeth Dekkiche

Elisabeth Dekkiche

Trésorière

Française mariée à un Algérien et résidant en Suisse alémanique, Elisabeth est active auprès de plusieurs associations depuis sa retraire en 2018.

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1004 Lausanne
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Association Djelbana
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1004 Lausanne
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Identité visuelle : Hidouche Abdel Ghani
Site web : Sébastien Saugy